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 Carrière "Bagneux ANPE" Carrière de Calcaire grossier - surface d'environ 6 hectares | ||
| Le 
              Diaporama | ||
| Origine du nom : Son nom vient du fait qu'elle est située dans le quartier de l'ANPE. | ||
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| Organisation de la carrière de "Bagneux ANPE" : Cette 
              carrière est de petite taille mais possède beaucoup 
              de charme. Quatre puits, dont deux carrés 
              avec des petits paliers disposés de façon hélicoïdale, 
              permettent d'y accéder. La carrière était également 
              accessible par une pente douce, dont il subsiste 
              environ une centaine de mètres. | ||
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| Puits 
              carré à paliers (Photo HCL) | Vestige 
              de la pente douce (photo Légionnaire) | |
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| Le réseau est exploité dans sa totalité par "hague et bourrage". La faible hauteur obligeait les carriers à extraire la pierre au pic. La plupart du temps, ils devaient donc travailler assis ou à genoux. On trouve également de nombreux piliers à bras, parfois en nombre suffisant, pour former de petites "forêts de piliers". Remarque : Signalons l'existence de quelques rares indications de rues : "Avenue Ravachol" et "Avenue Venante". Il s'agit sans doute d'inscriptions écrites par les champignonnistes pour s'orienter ! | ||
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| Galerie 
              avec jolie hague | ||
| Petite 
              forêt de piliers à bras (photo HCL) | ||
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| La carrière abrite de très belles sculptures cataphiles dont les sources d'inspiration sont la mort, les femmes et les "bas-relief". | ||
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| Sculptures 
              cataphiliques | ||
| Sculpture 
              réalisée par un cataphile | ||
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| Consolidation IGC de la carrière de "Bagneux ANPE" : Ce réseau comporte quelques rares galeries maçonnées et des inscriptions qui ont été mises en place à l'aplomb de quelques voies publiques. Ces éléments permettent de comprendre le rôle de l'IGC au niveau de la commune de Bagneux. Les carrières de Bagneux ont été consolidées tardivement à partir de 1855 par l’IGC. On peut distinguer trois étapes de renforcement du réseau : 
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|  |  Inscription indiquant le comblement du puits de service en 1889 (photo Légionnaire) | |
| Plaque 
              indiquant la consolidation N°63 édifiée en 1855 
               sous la direction de l'inspecteur Lorieux (photoTitan) | ||
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| Plaque 
              indiquant la limite de l'actuelle RN20 (photoTitan) | ||
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| Lors de la cartographie de ces carrières (les premières planches IGC de Bagneux datent du début des années 1900), l’IGC laissa également de nombreux repères formés d’une croix accolée à un numéro (peints généralement en rouge, bien qu’il en existe quelques uns noirs). Ceux-ci aidaient à la prise de mesures d’angles et de distances, dans un environnement sans aucun repère visuel net. | ||
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|  title="carriere 
            bagneux ANPE" alt="carriere bagneux ANPE" | ||
| Relevé 
              topographique de l'IGC à Bagneux en 1896 (Coll. IGC) | Chiffre 
              et croix rouge servant de repère visuel à l'IGC pour 
              la cartographie | |
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| Exploitation des carrières de Bagneux : La majorité de la commune de Bagneux est sous minée par d’anciennes carrières de calcaire grossier. Elles furent exploitées assez tardivement, entre le XVIIIe et 1930. La quasi-totalité de la masse calcaire intéressante a été extraite. Les étages moyens (bancs "franc" et "de roche") et inférieur ("lambourdes", "banc royal" et "liais") du calcaire grossier ont été exploités entre 32m de profondeur (au nord ouest) et 17m (au nord est). La topographie de ces carrières est typique de la méthode par hagues et bourrages. Au fur et à mesure de leur avancée, les carriers ne laissaient que quelques galeries pour rejoindre un puits d'exploitation. Quand les distances à parcourir devenaient trop importantes, un nouveau puits était creusé. Ceci donne au réseau une configuration dite "en étoile" où les galeries rayonnent d'un puits d'extraction à l'autre. | ||
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| Carriers 
              posant dans les carrières de Bagneux en 1890 (coll. IGC) | Carriers 
              débitant un bloc, dans les carrières de Bagneux en 
              1890 (coll. IGC) | |
| Les 
              pierres tirées de ces carrières étaient d’excellente 
              qualité. Très dure, elles furent principalement 
              utilisées pour la construction des fondations de bâtiments 
              et pour la réalisation de colonnes porteuses. On les retrouves 
              en grande partie dans les réalisations du Paris Haussmannien 
              et pour la restauration de différents monuments. On peut 
              citer :  
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| Carte 
              de Bagneux : Les zones rouges sont sous minées par les carrières 
              (plan dressé par la préfecture) | ||
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| Champignonnières de Bagneux: Les carrières de Bagneux furent, comme de nombreuses carrières des communes voisines (Arcueil, Châtillon, Montrouge, Malakoff...), utilisées par des champignonnistes. On peut trouver des restes de meules dans quelques galeries à l'ouest et au sud du réseau. Il reste également des montants de portes, qui permettaient de délimiter les différentes concessions. La culture des champignons s'arrêta vraisemblablement au début du XXe siècle du fait des difficultées d'accès à ces carrières. | ||
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| Culture 
              en meules de champignons de Paris en Banlieue sud de Paris. | ||