Carrière de la "Banane" Carrière de Calcaire grossier - Surface d'environ 500 m2
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Le
Diaporama |
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Origine du nom : La dénomination de "Carrière Banane" est lié à l'utilisation, non moins originale, de cette carrière. Elle servait de mûrisserie à banane. |
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Les mûrisseries à bananes : Les bananes destinées à l'exportation sont toujours cueillies vertes, c'est à dire non matures, car une fois mûres elles se conservent très mal. Elles voyagent dans des navires spéciaux, les "bananiers", équipés de chambres froides à une température constante de 12°C. Une fois arrivées en France, elles sont placées dans des mûrisseries. Aujourd'hui, ces mûrisseries sont industrielles et prennent la forme d'énormes chambres froides. |
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Ancienne
affiche publicitaire des années 50, qui vente les mérites des bananes en provenances de nos colonies |
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Organisation de la carrière "Banane" : Plusieurs carrières, sur Sèvres et Issy-les-Moulineaux furent réutilisées et aménagées en mûrisseries lors de l'entre deux guerres. |
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Organisation
de la mûrisserie de la carrière "banane"
(Sur la base du plan des"compères") |
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On dénombre 6 chambres servant au mûrissage
proprement dit. Elles sont équipées au plafond, de
barres métalliques qui servaient de support de fixation pour
les régimes de bananes. Les régimes étaient
suspendus par des crochets en ferraille, dont on trouve quelques
exemplaires sur place. L'hygrométrie et la température
de ces pièces étaient contrôlées par
un système de ventilation qui débouche dans chacune
de ces chambres via un tuyau en fonte. Afin d'éviter des
courant d'air, les portes sont isolantes et le contrôle de
l'avancement du mûrissement se faisait par des petites fenêtres
de visées situées prêt de chaque porte. |
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Mûrisserie
basée sur le même principe en 1955 (photo fruitex) |
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Crochets
de fixation des régimes |
Fenêtre
de contrôle de l'état de mûrissement |
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Chambres
de mûrissement où l'on aperçoit les barres aux
plafonds |
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Une pièce abrite le système de régulation
de la ventilation. La prise d'air se fait en surface
via un petit puits maçonné. Des vannes permettaient
de réguler le débit d'air envoyé dans chaque
zone. L'ai extérieurs plus sèche permettait de gérer
l'hygrométrie et la température suivant les besoins.
Juste en face, une cuve enterrée servait sans doute à
stocker le fioul nécessaire à la ventilation. |
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Vannes
de contrôles du système de ventilation |
Cuve
de fioul pour le moteur de la ventilation |
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Deux pièces, située au fond de la carrière
servaient de zone de stockage des fruits. Elles servaient également
de zones de conditionnement en cagettes, comme en témoigne
de très jolies étiquettes de caisse d'oranges. |
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Salle
de stockage (photo HCL) |
Etiquettes
d'époque de cagettes d'oranges |
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La zone située à l'entrée communiquait à
l'origine, directement avec l'extérieur par un cavage aujourd'hui
muré. Cet espace servait de lieu de pesage des fruits, comme
le montre la balance encore présente. On devait sans doute
y charger les camions qui pouvaient reculer dans le cavage. |
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Pesée
et chargement dans mûrisserie de bananes en 1958 (photo fruitex)
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Balance
de pesée dans la zone de chargement |
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