Creutes ou carrières de Rouge Maison Carrières de Calcaire - surface d'environ 6 hectares |
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Origine du nom : Cette carrière porte le nom de la ferme située à proximité de la carrière, sur le plateau du Soissonais. |
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Exploitation de la pierre et occupation militaire : Ces carrières furent exploitées pour leur calcaire grossier à partir du début du 19e siècle. La pierre pour construire les villages aux alentours. L'exploitation fut menée par piliers tournés très irréguliers, laissant des fronts de taille perforés de trous. Ces fronts de tailles révèlent que les blocs extraits étaient très allongés (3 m x 0,4 m), lui donnant un aspect "d'accordéon" typique des carrières de l'Aisne. Lors de la première guerre mondiale, elle fut occupée par les soldats allemands puis français, notamment les 1er et 3e bataillons du 137e Régiment d'infanterie. Par la suite, les américains de l’AEF (American Expeditionary Force) utilisent la creute comme zone de cantonnement. Ils ont laissés de nombreux témoignages de leur passage sur les parois de la carrière. On trouve également en plus faible proportion des traces pariétales françaises et allemandes. La plupart gravaient simplement leur nom, la date et parfois la ville d'où il venait. Mais on y retrouve éagalement de nombreuses sculptures abordant les thèmes de la guerre, des femmes et la religion. |
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Une chapelle souterraine militaire : Cette creute abrite une chapelle située dans une niche en demi-cercle de 70 m2. Elle devait abriter un autel en bois ou en pierre de taille qui a aujourd'hui disparu. Il reste néanmoins sur les parois de la salle 18 sculptures, pour la plupart à connotation religieuse, exécutées par les 1er et 3e bataillons du 137e Régiment d'infanterie français en octobre 1917. Parmi les sculptures on peut citer; une table des Dix Commandements, des calices avec hosties rayonnantes, un Sacré Cœur flamboyant, l'alpha et l'oméga étant la première et de la dernière lettre de l'alphabet grec classique (ce qui symbolise le commencement et la fin de tout), un calice surmonté d'un hostie, un crucifix, le poisson d'avril Chrétien évoquant la pêche miraculeuse du Christ, un profil du Christ, un bénitier ornementé de feuille de lierre, des palmes de Jérusalem, l'étoile du berger. Elle a été classée à l'inventaire des monuments historiques par arrêté, le 23 décembre 1998. |
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