Carrière Vignemont

Carrière de Vignemont Carrières de Tuffeau - surface d'environ 4 hectares
	*Le Diaporama*

Origine du nom : Cette carrière de tuffeau est située sur la commune de Vignemont (littéralement le "Mont des vignes") qui tire sont nom de la culture du vin sur les collines calcaire. Elle est aujourd'hui privée et peu être visitée en temps que musée.

Histoire de la pierre et des champignons: Le calcaire local, appelé tuffeau, fut exploité à ciel ouvert au niveau du coteau dès le 16ème siècle. Rapidement l'exploitation se poursuivit en souterrain afin de préserver les terrains favorables à la viticulture. Au 18ème, la carrière est exploitée sous forme de galeries basses à piliers irréguliers. Elle débouchait par des cavages situés au niveau du coteau. Cette période d'exploitation correspond à la partie haute de la carrière actuelle qui compte environ 12 km de galeries. Le cavage d'entrée du musée est progressivement abandonné au début du 19ème, car la distance à parcourir, pour sortir les blocs, est devenue trop importante. Cette entrée fut transformée en habitation troglodyte dont on peut encore apercevoir des volés de bois, une étable et des niches de rangements.
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Porche dans l'ancien mur de la maison troglodyte et l'arche de décharge.	Pente douce conduisant à l'étage inférieur.

En parallèle, les couches inférieures de tuffeau commencent à être exploitées. Néanmoins le cavage d'origine s'écroule. L'ancien cavage est alors réactivé, au détriment de l'habitation troglodyte. Une porte cochère fut ouverte dans la façade de la maison. Le sol fut sous-creusé de 1,30 m sur 50 m, afin d'accéder en pente douce aux bancs inférieurs. Il fut construit un arche de décharge afin de renforcer le ciel de carrière fragilisé par ces travaux. Ce niveau s'étend sur 1,5 hectare avec cinq kilomètres de galeries. L'extraction se faisait sous forme de blocs étroits et haut dont la chute était amortie par des chandelles en pierre plantées dans un lit de remblai. Les carriers étaient souvent des saisonniers car ils étaient avant tous agriculteur ou vignerons. Ils ont laissés de nombreux noms de rues sur les parois de la carrière. L'exploitation s'arrêta en 1920.

Front de taille du second niveau.	Inscription d'orientation laissée par les carriers.

A partir de 1880, le site est utilisé pour l'exploitation du champignon de Paris sous forme de champignonnières organisées en meules. On trouve de nombreux graffitis, sur les murs de la carrière, liés à la gestion des caves à champignons. La production des champignons sur la commune s'ais arrêtée en 1990 face à une concurrence étrangère trop puissante.

Source qui servait à arroser les champigonnières.	Chariots d'arrosage pour champignonnistes.
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Un musée souterrain sonore "résonnance minérale" : La carrière héberge une exposition permanente de sculptures sonores. Elles ont été crées par le saxophoniste Will Menter. Il se définit lui même comme un musicien plasticien. C'est un musicien qui intégra dans ces compositions des sons de la nature (cascade, vent, cris d'animaux) et produits par des matériaux naturels (bambous, coquilles escargot...). Suite à un voyage au Zimbabwe, il découvre les instruments traditionnels africains. Il décide de créer des instruments prenant la forme de véritables sculptures. Un seconde voyage au pays de Galles favorisa l'utilisation de l'ardoise dans ces sculptures. Elles deviennent autonomes via des mécanismes intégrés au sculptures. L'exposition au sein de la carrière débuta en juin 2002, lors du festival "Loches en jazz" au cours duquel six sculptures furent exposées dans la carrière de Vignemont. Quatre d'entre elles sont finalement conservées dans la carrière. Depuis, deux autres sont venues les rejoindre.

Sculpture sonores de Will Menter.	Sculpture sonores de Will Menter.