Carrières de l'Ermitage Carrière et troglodyte de calcaire surface 0,5 hectare |
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Le
Diaporama |
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Entrée
de l'Ermitage au début du XXe s. Les vitraux sont encore
intacts. |
L'Ermitage
aujourd'hui du côté carrière . |
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La partie troglodytique : Cette zone servit de lieu de repos pour les Montmorency qui aménagèrent le lieu dans un style romantique, agrémenté d'éléments Rococo , cadre propice à détente puis à la réflexion et à l'élévation de l'esprit. A cette fin, comme il était alors en usage, un certain nombre de proverbes et maximes avaient été gravées sur les murs, sous formes d'Épitaphes : |
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La partie servant d'habitation est constituée de deux pièces; une chambre et une salle-à-manger. Elles sont décorées dans un style romatique. L'ensemble de la décoration s'inspire de la nature avec une ornementation constituée pour l'essentiel de bois :
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Peinture
de Faune, avec ces cornes et son bouc, sur un bas de porte. |
Frise
en bois ornée de cèpes de vignes. |
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Porte
également décorée de cèpes de vigne
imitant des moulures. |
Cheminée
ornée d'une belle frise en bois sculpté. |
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Ces
deux pièces étaient meublées avec des meubles également à la limite
entre Rococo et romantisme, ou encore de style
Montmorency. Ils avaient été crées sur mesure par Bridault,
maitre charpentier sculpteur du château de Chantilly. Ils ont été
placés dans l'ermitage pour la venue de la duchesse d'Angoulême,
"ambassadrice" de son oncle le roi Louis XVIII. La salle
à manger était équipée d'une table longue avec ses
chaises et d'un vaissellier. La chambre contenait
un lit et une bibliothèque. Ces meubles, présents jusqu'à la fin
des années 90, comme en témoignent les photos ci-dessous, ont été
malheureusement vendus par un antiquaire. |
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La
salle à manger de l'Ermitage , au début du XXe s. |
La
salle à manger dans les années 90 avec les meubles
en place. (photo Fayard) |
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La
chambre de l'Ermitage , au début du XXe s. |
La
chambre à couché avec les meubles présents.
(photo Fayard) |
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Les
meubles de l'Ermitage restaurés pour leur vente via un antiquaire. |
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A
cette zone d'habitation s'ajoute une cuisine troglodytique
dont il subsite un four à pain et une cheminée
pour les marmites. On distingue encore un étage supérieur sans doute
destiné au petit personnel, chauffé par le conduit de la cheminée.
La situation ne devait pas être très confortable, comme en témoigne
la noirceur des parois rocheuses. L'escalier d'accès est toujours
visible mais seule la paroi avant de la chambre subsiste. |
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La
cuisine troglodyte. |
Le
four à pain de la cuisine. |
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Le mystérieux tombeau des Montmorency : Cette carrière se trouve dans dans un domaine ayant appartenu à la famille Montmorency. De nombreuses traces témoignent de l'appartenance du lieu à cette grande famille : |
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- Plusieurs blasons ornés aiglons, armoiries de la famille Montmorency, sont présent dans la habitation troglodyte. Deux blasons sont peints sur les parties basses de la port d'entrée. Une moulure de blason, aujourd'hui disparue, était présente au dessus d'une des portes. Ajoutons également la présence du blason sur plusieurs petits bâtiments, dont une tour en pierre de taille située dans le parc du château. - La présence de deux casques de chevalier localisé au dessus d'une porte et dans la frise encadrant une porte. -
la présence d'une salamandre, symbole de
la royauté et plus particulièrement de François
1er qui fut longtemps épaulé par Anne de Montmorency. |
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Mais le plus interessant reste sans conteste la présence d'une tombe. Elle est logée dans une petite excavation de microcarrière, est protégée par un mur en pierre sèche percé d'une magnifique fenêtre décorée d'ornementations gothiques. Notons également la présence d'une niche à veilleuse ornée et d'un glaive sculpté sur la paroi sus-jascente. Jusque dans les années 90, une stèle était présente. Malheureusement elle a aujourd'hui disparue et l'indentité de la personne enterrée ici reste hypothétique. Ce qui peut être affirmé c'est que cet individu avait un certain rang aux sein de la famille Montmorency car les signatures et graffitis sculptés dans les pierres du mur sont très nombreuses et remontent jusqu'au 17e siècle, ce qui n'est pas le cas dans l'habitation troglodytique.Trois hypothèses semblent possibles :
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Mur
du tombeau avec sa fenêtre gothique. |
Intérieur
du tombeau. |
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Le
texte gravé dans la roche, donnant des indices sur la mystérieuse
Dame Blanche.
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Niche
à bougie surplombant l'emplacement de la tombe. |
Glaive
situé au-dessus du tombeau. |
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Le
passée liée à l'exploitation du calcaire :
Le calcaire grossier a été exploité dans un premier temps à ciel ouvert, comme en témoigne le fort décaissement au niveau du front de taille. Par la suite l'extraction s'est enfoncée dans le côteau calcaire ainsi formé. Néanmoins l'exploitation est de taille modeste et a sans doute dû servir avant tout pour des constructions locales, comme le château. L'ensemble des blocs ont été extraits à la lance de carrière de façon manuelle. On trouve au fond de la carrière de très beaux fardiers qui sont des charettes très renforcées qui permettaient le transport de gros blocs. L'un d'entre eux est équipé d'une remarquable "plate-forme" amovible qui permettait de treuiller le bloc du sol au chariot. Un reste de treuil manuel témoigne également de ce passé de la pierre de construction. |
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Fardier
avec sa plate-forme semblable à une luge |
Reste
de treuil à pierre. |
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