Carrière des "Trompettes" Carrière de Calcaire - surface d'environ 5 hectares |
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Le
Diaporama |
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Origine du nom : Son nom de "Trompettes" est lié à la présence de "trompettes de Chavenay", qui ont été nommées ainsi par les spéléologues d'Ile-de-France. Ce sont de petits tubes de calcite qui "poussent" quand l'eau remonte par capillarité du sol. Elles apparaissent aux endroits où l'on déchaule les lampes acétylène. |
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Exploitation de la pierre : L'exploitation de pierre dans la zone date du Moyen-Âge. A proximité de la carrière, on trouve des anciens fronts de taille à ciel ouvert. A cette époque, on tirait la pierre au niveau des bancs calcaires qui affleuraient en surface. Dans la partie souterraine proprement dite, la date la plus ancienne laissée au ciel de carrière par les carriers est "1863". |
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Ancien
front de taille exploité à ciel ouvert au cours du
Moyen-Âge |
Signature
au ceil de carrière "1863 Dailly Eugène" |
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La carrière a été exploitée par la méthode des piliers tournés irréguliers. Toute l'extraction est faite à la lance, ce qui signifit que la carrière a due fermer avant 1945. Par endroit, de petites hagues délimitent du remblaie, dont le reste a été évacué par wagonnets basculeurs. Ils sont encore nombreux sur place. Notons la présence d'un très rare brancard à pierre ou bard, qui est cependant bien endommagé. Cet engin permettait de transporter un bloc de pierre à 2 ou 4 hommes, quand le sol de carrière était encombré ou en absence de wagonnet. La carrière possède un cavage et plusieurs puits d'aérations. |
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Carrefour
montrant une alternance de piliers et hagues |
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Brancard
à pierre ou bard |
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Sur le pourtour de la carrière, le long de la masse calcaire, sont présents de beaux ateliers d'extraction. Les fronts de tailles sont bien visibles. On y aperçoit la masse en pied, qui correspond au "banc de retard". Par endroit, on trouve également des blocs entreposés sur cales, en attendant d'être chargés sur des chariots. Certains de ces blocs ont du être posés volontairement afin de renforcer des hagues. |
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Bloc incomplètement
découpé |
Blocs entreposés
sur des cales en pierre |
Les carriers ont laissé au ciel de carrière des graffitis et des dates couplées à leurs signatures. Il y a également un texte entièrement écrit à la flamme de la lampe acétylène. Des bombonnes de vin attestent également que ces derniers étaient de bons buveurs. |
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Dessin
de "Pioupiou" laissé par un carrier |
Dessin
de carrier datant de 1855 |
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Culture du champignon: Après la guerre, les champignonnistes ont investi les lieux. Ils ont chaulé la quasi totalité des murs, faisant sans doute dispraître un grand nombre d'épures. Les traces de support de cultures ont totalement disparus. Par contre, de nombreux réservoirs d'eau improvisés dans des bennes de wagonnets basculeurs sont disséminés dans toute la carrière. |
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Benne
de wagonnet basculeur servant de citerne d'eau |
Ancienne
citerne d'eau utilisée par les champignonnistes |
Il reste également des morceaux de ventilateurs de champignonières, aux abords des puits d'aération et dans d'anciennes cloisons de cave à champignons. Quelques rares tableaux de récolte de champignons sont encore visibles. |
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Restes
de ventilateur de champignonnière laissés aux abords
d'un puit |
Tableau
de récolte comptabilisant les paniers de champignons récoltés |