Introduction aux Aqueducs d'Île-de-France
Définition :
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La racine latine du mot aqueduc est aquae ductus : |
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| C'est donc un conduit destiné à transporter l'eau vers une ville. Le conduit peut être souterrain ou apparent. L'eau est transportée dans une rigole ou dans une conduite. | ||
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Aqueduc
dans une rigole |
Un
des ponts aqueduc de l'aqueduc de la Vanne |
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Principe : Le principe d'un aqueduc consiste à faire couler l'eau par gravité. Il faut donc trouver des sources situées plus haut que la ville que l'on souhaite alimenter. Ensuite l'ouvrage doit avoir une pente progressive, en général elle varie de 20 cm/Km à 1m/Km tout au long du parcours. La pente doit toujours être comprise entre ces valeurs car si elle est trop forte l'enduit étanchéifiant l'ouvrage se détériore. Au contraire, si la pente est trop faible la rigole se colmate avec l'argile qui se dépose. Quand l'eau circule dans une conduite en métal il faut rajouter à la pente la différence de pression entre l'amont et l'aval. Sur son parcours l'aqueduc va rencontrer des obstacles divers qu’il faudra franchir sans qu'il y ait rupture de la pente. Aux diverses situations les architectes romains ont trouvé des réponses architecturales : - Pour un terrain relativement plat, l'eau circule dans des tuyaux ou dans une rigole couverte de dalles de pierres. - Pour franchir une vallée, un pont-aqueduc est construit afin de garder la pente constante. Si la vallée est peu profonde un simple mur suffit à garder la pente constante. - Pour franchir une montagne l'eau circule dans une galerie souterraine munie d'une rigole. |
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| Passage
d'une vallée via un pont aqueduc |
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| Passage d'une vallée via un siphon |
Eau
libre dans un Aqueduc |
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Histoire des Aqueducs à travers les temps : On trouve des systèmes d'aduction d'eau dans de nombreuses civilisations et dès la Haute Egypte. Cependant, souvent les ouvrages se réduisent à des canaux d'irrigation. L'un des premiers aqueducs est sans doute celui de Nimive avec les Phéniciens en -690 av.J.C. Chez les grecs, on a retrouvé (en Sicile et autour d'Athènes) des traces de canaux à eau souterrains. Cependant, les ouvrages suivaient les courbes de niveaux et, de ce fait, faisaient d'énormes détours. Néanmoins, on peut attribuer l'invention de l'aqueduc aux Romains. C'est sans doute grâce à la maîtrise du calcul de la masse et de la confection du mortier que celà fut possible. Rien que pour desservir la ville de Rome, ils construisirent 14 aqueducs. Grâce au mortier pour la maçonnerie, ils purent créer les ponts aqueducs. Ils en équipèrent les diverses provinces de leur empire. En ce qui concerne la Gaulle, on peut citer les aqueducs : |
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Au Moyen-Âge, de nombreuses technologies furent perdues dont celle de la construction des aqueducs. Il faut attendre le règne de d'Henri IV pour voir naître un projet d'aqueduc avec l'aqueduc Médicis, puis d'autres sous le règne de Louis XIV. Enfin, les
ouvrages les plus récents furent construits au cours du
19ème avec, notamment, l'aqueduc de la Vanne lors de la
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Aqueduc
gallo-romain de Gien ("Cave du curée")
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Aqueducs d'Ile-de-France : Voici une liste des différents aqueducs présents en Ile-de-France. On peut distinguer les aqueducs qui servent encore aujourd'hui à 100% pour alimenter Paris :
Et les aqueducs qui ne servent plus ou pour une alimentation secondaire :
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Aqueduc
de la Vanne à Cachan
