La
mécanisation des procédés d'exploitation |
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Les
techniques d'exploitation des plâtrières souterraines se
sont modernisées grâce à la mécanisation, et
notamment, avec l'apparition de la locomotive sur voie Decauville. Cette
mécanisation de l'exploitation du gypse a permis de maintenir,
jusqu'a nos jours, l'activité rentable. |
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Les blocs de gypse, ainsi détachés du front de taille, étaient chargés dans les wagonnets à l'aide de raclettes. Elles fonctionnement en paire, à la manière d'une pince, et sont actionnées par un câble et des poulies. |
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Raclette
qui fonctionne par paires à la façon d'une pince (Port -Maron) |
Raclette
en fonctionnement avec les cables (source: Géopolis)
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Devenir des carrières de gypse souterraines : Les carrières de gypses laissées à l'abandon subissent rapidement des dégradations du ciel de carrière. Cela s'explique par les infiltrations d'eau provenant de la surface et d'une mauvaise aération liée au murage des cavages. Il en résulte des éboulements brusques du ciel de carrière appelés fontis. Parfois ces fontis atteignent la surface, entraînant un affaissement brutal d'une portion de sol. Ces dépressions peuvent se remplir d'eau et former une véritable marre jusqu'au jour où le fond lâche. La totalité de l'eau se déverse alors dans la carrière. Ce phénomène est observé dans le massif fôrestier de "l'Hautil" et a contribué à inonder plusieurs hectares de carrière. D'autres carrières sont détruites soit par comblement via de la terre de remblai poussé par des bulldozers (cas des carrières de Rosny-sous-bois), soit par injection depuis le ciel de carrière. D'autres sont détruites par foudroyage. Pour cela on fait exploser une rangée de piliers tournés, et de proche en proche, les piliers d'une même chambre s'écroulent par répercussion de l'instabilité. Cette méthode entraîne un afffaissement, de 2 à 4 m en surface, qui se stabilise rapidement. Cette méthode est également utilisée quand on veut à nouveau exploiter la carrière mais à ciel ouvert. Cela permet notamment de récupérer tout le gypse non exploité des piliers. Enfin certaines, comme à Vaujours, sont encore exploitées en souterrain. L'exploitation moderne se déroule en 3 phases. Tout d'abord on exploite des galeries de 8m de haut en laissant de gros piliers de 16m de côté (L'extraction est de 1Km/an). Dans un deuxième temps ont rééxploite les piliers en les perçant d'une galerie de 4m; c'est le dépilage. On laisse des piliers résiduels de 4m de large. Finalement on comble les galeries par foudroyage. Remarque : On peut constater que les carrières de gypse de Triel-sur-Seine et Vaux-sur-Seine ont une plus grande stabilité grâce aux confortations qui sont en meulière et non en bois. |
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Galerie
innondée du fait des infiltrations par les fontis |
Galerie
retaillée afin consolider la voûte avant leur comblement
par buldozers à Rosny-sous-bois (photo E. Gaffart) |
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Enorme fontis sur le côteau d'Avron datant de 1974 (photo asso.
ANCA) |
Fontis
en carrière à Port-Maron (photo Chichoune) |
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Plein
cintre |