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Champignons
de Paris en culture |
Lamelles
sous le carpophore |
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La
varièté "sauvage" du champignon de Paris
est le "rosée des prés". Les Agaricus
cultivés ont été séléctionnés
par les champignonnistes de génération en génération.
Ils ont réussit à obtenir deux variètés
différentes : le "blanc",
qui supporte bien les courants d'air en carrière, et
le "blond" qui devait être
planté dans les bouts de galeries, car il n'aimait pas
les courant d'air. Malhereusement, aujourdhui, l'uniformisation
des champignonnières tend à faire disparaître
la varièté blonde.
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La
varièté sauvage ou rosé des près |
Varièté
"brune" |
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Ils
ont longtemps été classés parmi les plantes,
ce qui n'est plus le cas aujourd'hui. Ils s'en différencient
par plusieurs caractéristiques :
-
Tout d'abord ils ne possèdent pas de chlorophylle,
et par conséquent ne peuvent pas utiliser la lumière
du soleil comme source d'énergie.
-
La deuxième chose, qui est une conséquence de
la première, c'est qu'ils doivent utiliser de
la matière organique pour se nourrir (comme
les animaux). Une plante, quant à elle, utilise de la
matière minérale.
Pour trouver cette matière organique les champignons
sont le plus souvent décomposeurs. C'est
à dire qu'ils se nourrissent de matière en décomposition
(litière forestière, aliments en décomposition).
Le champignon de Paris est dans ce cas de figure.
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Reproduction
et developpement de l'Agaricus :
Les
champignons se reproduisent grâce à la production
de spores dispersées par l'eau et le
vent. Ces spores sont fabriquées au niveau de l'organe
reproducteur: le carpophore. Le carpophore
est la partie visible du champignon, celle que tout le monde
ramasse pour manger. Cet organe est composée du pied,
du chapeau et de la collerette. La reproduction du champignon,
dans la nature, a lieu à l'automne. En champignonnière,
il produit en général de 3 à 5 séries
de carpophore, dans une période de 6 semaines. On arrive
à le faire se reproduire toute l'année.
Le reste du champignon est constitué par du mycélium,
qui est un filament incolore se développant dans le sol
et la litière. Ce mycélium est apellé
"blanc de champignon" par les champignonnistes.
Le mycélium, sous forme déshydraté, peut
rester des mois dans l'attente de la pluie. Les champignonnistes
conservent donc le mycélium, destiné a être
planté, sous forme déshydratée.
L'ensemble
de ses besoins nutritifs et reproductifs montre que sa culture,
qui ne nécessite pas de lumière, se prête
bien aux carrières. Pour
finir, les champignons de Paris, comme ses congénères,
aiment bien l'humidité.
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Schéma
d'un champignon de Paris
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schéma
de mycélium et de la production de spores
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Les
ennemis du champignon de Paris :
Le
champignon de Paris a des ennemis naturel, qui posent problème
lors de sa culture en carrière. Bizarrement, ses ennemis
sont eux même des champignons. On peut les classer en
deux catégories :
-
des champignons décomposeurs, qui profitent du fumier
de la culture pour se devellopper. Ils entre donc en compétition
avec l'Agaricus, pour la nourriture. Ce sont surtout des "moisissures".
- Des champignons parasites, qui se nourrissent
de l'Agaricus. La maladie la plus réptendue dans les
champignonnières est la "molle".
Elle est provoquée par un champignon parasite (le Mycogone
Perniciosa) qui digère litteralement les tissus
de l'Agaricus, le rendant tout mou et difforme.
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