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Récolte avec des gros paniers d'osier
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Afin
de ramasser les champignons, les cueilleurs sont munis de "paniers"
qui ont évolués en fonction des époques.
Globalement, la taille des "paniers" a diminuée
afin de diminuer la pénibilité de la cueillette.
On peut distinguer selon les époques :
- Le panier en
osier de 12kg est contemporain de l'époque
des meules (utilisé jusqu'en 1950).
- Le petit panier
en lamelles de bois de 5kg.
Une version en plastique apparaît (années 60)
avec la culture en sac.
- La cagette en
bois de 3 kg qui se développe en parallèle.
Actuellement, on utilise des cagettes en plastique.
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Cueillette à l'aide d'un panier à lamelles
de bois |
Version plastique (photo Laurent Triolet/www.mondesouterrain.fr)
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Cagette en bois (photo Laurent Triolet/www.mondesouterrain.fr)
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Cagette actuelle en plastique . (photo
Laurent Triolet/www.mondesouterrain.fr) |
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L'éclairage :
Pour
s'éclairer, les champignonnistes utilisaient un modele
de petites lampes à acétylène
spécifique. Elles ont la particularité d'avoir
un manche en bois qui permet de les manipuler esément
d'une main. Le manche offrait également la possibilité
de fixer la lampe dans les lignes de trous, laissés par
l'extraction de la pierre. Elles fonctionnaient grâce
à la combustion de l'acétylène issu de
la réaction du carbure et de l'eau.
De
nos jours, elles sont remplacées par des lampes
de mineurs qui marchent via une batterie rechargeable.
Les cueilleurs remettent à charger leurs lampes, pour
la nuit, sur des supports en bois reliés à un
transformateur électrique.
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Lampe acétylène de champignonniste
(E. Gaffard) |
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Ancien support de recharge des lampes à batterie |
Récolte manuelle avec des lampes électrique
(photo Laurent Triolet/www.mondesouterrain.fr)
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Le transport et le conditionnement
:
Dans
la carrière le transport des cagettes est assuré
par des camions à plate-forme, puis des triporteurs,
puis des tracteurs. On peut trouver en carrière, de nombreuses
épaves de véhicules de champignonnistes.
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Camion pour compost (Mériel) |
Triporteur des années 50 ( Méry-sur-Oise) |
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Triporteur moderne (Montesson) |
Transport des cagettes vers la chambre froide (photo
Laurent Triolet/www.mondesouterrain.fr) |
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Les champignons sont ensuite calibrés en fonction de leur
taille, puis, on les conditionne directement dans des barquettes de 500 g ou dans des
cageots
de 2 à 3 kilos. Les barquettes sont ensuite pesées,
filmées, et étiquetées. On retrouve encore
de vieilles balances en carrière. Ces champignons sont
conservées en chambre froide à 2°C,
pendant 2 jours au maximum. Ces chambres froides sont installées
directement dans la carrière.
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Anciennes
balances de champignonniste (St Maximin) |
Chambre froide désafectée (St Maximin) |
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Etiquette
de l'ancienne entreprise CHAMPISAC , aujourd'hui fermée |
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Le Marché français
du champignon :
Le
marché du "champignon de Paris" en France a
traversé une crise importante. La production
Française est passée du 1er rang mondial, au début
du 20ème siècle, au 3éme à partir
des années 1990, derrière la chine et les Etats-Unis.
La production française représentait alors environ
14% de la production mondiale.
Cependant aujourd'hui, la quasi totalité des producteurs
ont disparut en 15 ans malgré une grosse campagne publicitaire
financée par l'Europe (il ne reste qu'une cinquantaine
de producteurs en France !). L'Ile-de-France est la première
région touchée, avec 4 producteurs, représentant
8% de la production nationale. Les causes sont multiples: pression
foncière, coup de la main d'oeuvre et surtout une concurrence
des nouveaux pays, comme la Pologne.
Les
pays scandinaves restent très concurrentiel grâce
à une mécanisation du conditionnement, du calibrage
et surtout une culture dans des chambres thermiques et non en
carrière. C'est ici que s'achève l'histoire du
champignon en carrière.
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Récolte manuelle avec calibrage automatisé direct
(brochure scandinave) |
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Machine de conditionement en barquette (brochure
scandinave) |
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Pesée éléctronique (brochure
scandinave) |
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